Le Maroc est vraiment au premier rang africain, d'ailleurs ne se fait-il traiter avec beaucoup d'honneur partout dans le monde?
La pensée
globale dans la dernière (vingt cinquième) édition Crans Montana à Dakhla au
Maroc 12-14 Mars 2015, est celle qui conduit l’Afrique pour la connaissance et
la réappropriation de ses propres potentialités et capacités. De sorte que le
Maroc dans ses engagements en Afrique, en constitue un pole d’intérêt dans les
divers raisonnements intimistes Sud-Sud chez presque la totalité des décideurs
africains. En cela la lettre royale adressée aux participants au forum en est
révélatrice de cette attractivité, de par la profusion d’idées et recettes enthousiasmantes qu'elle comporte pour relever
les défis de la renaissance africaine. D’autant plus, cette lettre n’était-elle d’un ton de
haut niveau de perspective par ses nombreux indicateurs socio économiques,
commerciaux, culturels, écologiques, spirituels-cultuels et
sécuritaires-politiques ? Et c’est ainsi qu'on ne le veuille où pas, si l’on se réfère à l’autorité
des intervenants et autres spécialistes présents au Forum, le Maroc donne désormais le tempo
politique pour interpréter les signes favorables du retour africain sur la
scène internationale.
De fait, force
est de constater, que la notion de coopération-entraide-partenariat Sud-Sud qu’a
préconisé le Forum Crans Montana est moderne. Elle fut même légitimement distillée
en tant que relation caractéristique des nombreux événements bilatéraux et
multilatéraux importants engrangés pendant le forum de par l’efficacité et le
professionnalisme dans l’organisation. Non seulement pour faire comprendre
l’interprétation de la lecture de l’avenir de l’Afrique par les participants au
Forum. Mais aussi, dans un but de démontrer la conception constructive qu’ont
eu les organisateurs du choix judicieux de Dakhla. Ayant crée des plateformes
think-tank intéressants comme le Club d’Afrique Atlantique, au vu des récits-débats captivants engagés par un parterre de sommités participant de 112 pays
et 20 organisations mondiales dont l’ONU et autres ONG. Et ce, même s’il y est
eu quelques vagues d’intox-désinformation voire dénigrement, en provenance des
relais algéro-polisariens à propos de sa tenue en terre marocaine. Considérant
encore que le Sahara marocain fait partie de la sauvegarde de leur prétention,
une sorte de chemin fictif vers leur existence politique en Afrique et ailleurs. Fini donc
l’Algérie qui régnait sur le subconscient africain, usant de manifestations de sanctuarisation de l'Afrique par la persuasion emphatique voire anecdotique s’accouplant avec des idées d’un passé révolu. Aussi il est loin le temps, rentrant
en transe elle voulait signifier retenir l’attention de ses populations, dont on décèle en ce moment que jérémiades et tensions. Ne prétendait-elle être la locomotive légitime des destinées des pays qui faisaient cercle
autour des ses contes, l’écoutant même usant de conjurations et menaces pour
acquérir les faveurs des chefs d’Etats et décideurs africains? Sauf que de nos
jours, cette édition du Forum Crans Montana à Dakhla a montré que la vie
africaine est plus libérée en esprit d’initiative que celles qui l’ont
précédée.
Aussi, d’une
manière générale pour les habitants de la région Oued Eddahab-Lagouira, ce
Forum est la clef de renouvellement dans le temps et l’espace de l’effet de contracter
relations sectorielles multi potentielles en association avec la spécificité
d’autres régions des pays africains. Vraiment et il faut le dire à haute voix, à ce Forum tout le monde fut
convaincu que les expériences du développement du Sahara marocain seront
copiées et réalisées un peu partout surtout en Afrique. A l’exemple de l’INDH,
la micro finance, la sauvegarde des richesses du littoral, l’électrification
urbaine et rurale couvrant plus de 92% du Royaume, les énergies renouvelables et
la politique des barrages pour la bonne gestion de l’eau...etc... N’est-ce là où les
participants surtout les africains ont trouvé un substratum de données sur les
réalisations en cour au Maroc ? Cependant, à ce titre, ne faut-il citer
particulièrement le rapport du CESE, par sa conception très originale sur la
régionalisation avancée tenant compte de cette réorientation qui fut
stimulatrice de perspective nouvelle ? Ayant montré qu’il existe une opportunité
véritable de projections des potentialités des régions modernes entièrement
viables et satisfaisantes selon la constitution du 01 Juillet 2011.
Cette conception
n’a-t-elle ouvert aux participants au Forum de Dakhla, d’abord la voie de
compréhension des recommandations encourageantes de l’IER CNDH CESE HCP Cour
des Comptes et autres institutions ? Puis l’expertise marocaine répartie
dans le tissu socio-économique productif et infrastructurel de par l’agencement
d’études spécifiques tendant à démontrer son efficience et efficacité sur le
terrain, et ce malgré quelques couacs de gouvernance ici et là. Néanmoins il ne
peut y avoir réussite globalisante, sans bon Enseignement sous-jacent à la
marche soutenue du pays. Au sens où le Maroc cherche à lui donner actuellement des
systèmes d’idées cohérentes en évolution avec les temps qui courent dans tous
les domaines. N’est-ce là en effet, où il faudrait être courageux et tuer pour
de bon la possession des âmes marocaines sans valeur ajoutée à l’Education
Nationale?