mercredi 18 avril 2018

L'HOSTILITÉ DE L’ALGÉRIE AU MAROC EST LA CAUSE DES HANDICAPS QU'ELLE VIT.

N'EST-CE POUR CELA ELLE N’ÉCHAPPERA AUX CONFRONTATIONS ETHNOCULTURELLES SOCIALES EN INTERNE, ET DONC CONSÉQUEMMENT AUX COMPLICATIONS GÉOPHYSIQUES ET GÉOPOLITIQUES QUI AUTOMATIQUEMENT S'Y GREFFERONT ?

       Le Maroc n'est pas un pays va-t-on guerre. Toutefois, il convient de rappeler qu'il agit dans la crise actuelle en Zone Tampon avec beaucoup de sérénité et courage responsable. Tout en demeurant prêt à réagir sous la forme la plus dure si l'Algérie s'avise à pousser à l'application du plan d'occupation de cette Zone dont de coutume est appelée de séparation alors qu'elle fait partie intégrante du Royaume. Et ce, par le Polisario soutenu avec des unités de l'Armée de Gaid Salah et aidé par des propolisariens migrants subsahariens, des mercenaires en perte de domiciliation et des apprentis terroristes à la solde d'Aqmi et Daech. D'autant plus, il faut s'en accommoder, le temps diplomatique la conjoncture internationale et l'environnement régional jouent en sa faveur et dont s'en félicitent 48 pays africains. D'ailleurs, même à la suite de propos désolants que Gaid Salah ait tenu à l'encontre du Maroc après le crash d'avion à Boufakir, aucun pays ne s'en était ému à cause de la cacophonie observée entre les responsables. Dont, le langage que tient encore Jamal Ould Abbas du haut de son perchoir sur le décès de plus de deux cents membres du Polisario, ne recoupe pas celui officiel qu'à l'évidence le Conseil de Sécurité de l'ONU n'en pourra ne pas en tenir compte. A cet égard, le Maroc n'a de choix que de continuer de se montrer intraitable concernant ce soutien inadmissible de l'Algérie au Polisario. Parce que, maintenant, le monde voit que l'Algérie raconte des bobards, toujours elle parle de paix selon sa conception sur le conflit du Sahara marocain qu'elle a monté de toutes pièces et qui relève d'un temps révolu, tout en préparant la guerre qu'évidemment elle ne gagnera jamais. 

       Quoi qu'il en soit, c'est ce qui a fait aujourd'hui éclater en bulles, le soi-disant désintéressement de l'Algérie en ce qui concerne le rêve boumediennien d'avoir une jetée sur l'Atlantique. Tellement, en ce temps présent, à l'UA et à l'UE sans oublier les capitales des pays émergents et d'autres, c'est le sentiment d'antipathie de méfiance et de défiance qu'on éprouve à son égard. D'ailleurs, soyons honnêtes, n'est-ce la sincérité du Maroc observée par le Conseil de Sécurité de l'ONU au cours des échanges de ses membres sur la ligne rédactionnelle du rapport préliminaire d'Horst Kohler et du contenu de celui presque définitif d'Antonio Guterres, qui demeure, il n'y a pas lieu d'en douter, son point fort ? Dans tous les cas, ce sera, qu'on ne le veuille ou pas en Algérie en Mauritanie et chez les pro polisariens de la 5-ième colonne, relaté certes avec discernement et distinguo dans la future Résolution fin Avril 2018. Et ce n'est pas la Bolivie qui l'en exclura de la rédaction, même avec une Russie et à moindre tentation l’Éthiopie tendant vers le maintien du statuquo de non guerre ni paix qu'au demeurant est pénible pour la région. Voilà pourquoi, en ce qui concerne le différend Rabat-Alger, le Conseil de l'UE, maintenant, est sorti de sa réserve d'équilibrisme d'antan. D'ailleurs, n'en a-t-il fermé les portes des attaques juridictionnelles anti Maroc menées par les lobbys pro thèse algérienne ? Dont l'ouverture de nouveaux rounds de négociations des accords de pêche englobant toutes les eaux territoriales du Maroc de Tanger à Lagouira, en est la preuve faisant fi de l’Arrêt trop politique de la CJUE. S'ajoutant aussi aux prémices d'un positionnement sans ambages, à ce qu'il ne tiendra plus de propos pondérés ni modérés à l'égard de ce régime autiste de surcroit menteur et manipulateur. N'est-ce, par ailleurs, ce qui montre que l'hostilité de l'Algérie au Maroc, est l'une des causes de ses handicaps relationnels diplomatiques socioéconomiques financiers et sécuritaires ?

       Qu'on en juge ! Tous les pays de l'UE et la majorité de ceux de l'UA, le CCG les USA Russie Chine Turquie Inde Pakistan Irak Canada Pérou Paraguay Brésil Argentine Chili Japon et autres pays d'Océanie Amérique Centrale Asie du Sud-Est et Caraïbes, se déclarent résolus à se tenir du coté du Maroc dans la construction programmée de l'espace vital de son Sahara via la pérennité des frontières pour le maintien de la paix dans cette région. En cela, pourquoi l'Algérie en constatant de visu cette garantie suffisante contre ses turpitudes, ne veut-elle sortir de ses objections non fondées dans son appui inconditionnel au Polisario ? D'autant plus, chose incompréhensible, elle le fait comme un cavalier seul contre tous, malgré qu'elle connaisse les intentions du Conseil de Sécurité de mettre tôt ou tard en application l'offre d'autonomie 2007. Évidemment si, elle ne sort pas de son implication avérée dans les complications guerrières qui s'annoncent inévitables en Zone Tampon, le Maroc, tenez-le pour dit, se placera avec toutes ses forces militaires sur terre sur mer et dans l'air envers et contre elle. Néanmoins, si l'on se place dans cette optique, il n'est plus question pour le Maroc d'accepter l'hostilité manifestée par elle sans lui répondre par ''ingérence pour ingérence''. Tout simplement, parce qu'il y a matière de répondre à ce régime ainsi, sur les bords de la Kabylie du Mzab du Gourara du Hoggar et autres territoire Touat Adrar-Est et Touareg, et pour lui montrer que son talon d’Achille n'est pas seulement dans le dépassement du degré de la non guerre mais aussi dans l'ingérence. Sans omettre de rappeler à qui veut l'entendre, que l'aura du Maroc dans le concert mondial dérange les décideurs civils et militaires algériens qui la considèrent la véritable dynamite pour leur futur proche dans un pays déjà en panne. A bon lecteur, bon décryptage !

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