dimanche 31 mai 2015

APRES LA SÉDUCTION ET LA CONVICTION, EST ARRIVÉ LE CHANGEMENT DE BRAQUET MAROCAIN EN AFRIQUE !

FINALEMENT N’EST-CE LE CHOIX D’UN PARCOURS AU STANDARD POLITICO-ECONOMIQUE ENVIABLE DU TEMPS PRÉSENT ?

       Le Roi du Maroc a le mérite d’ouvrir de nouvelles voies Sud-Sud porteuses d’exigences géopolitiques de sécurisation et de développement durable en Afrique. Mettant en avant ses obligations (Allouzoumiates) politiques et cultuelles en l’occurrence, pour le changement de la typologie de la pensée africaine usant de gouvernance plus sereine et transparente. Au point qu’il soit surnommé à l’international ‘’Mohamed VI l’Africain-icône’’ représentatif de l’africanité vraie par son militantisme pour le renouveau africain. Et, autant par le fait de tenir parole, en attendant que l’Occident ex colonisateur fasse de même et sortir de l’ambivalence de ses rapports avec l’Afrique. A cet égard, personne ne peut contester qu’il soit maintenant le plus célèbre chef d’Etat africain que n’importe quel autre chef de sa génération. Ainsi par la force des choses, il n’est pas exagéré de dire qu’il est plus réaliste et visionnaire se projetant dans l’avenir, parce qu’ayant un sens politique percutant qui lui vaut son aura par-dessus tout.

       D’ailleurs, jusque-là ses interventions programmées en Afrique avec montage-partenariat financier solide et suivi d’exécution méticuleux, en ont fait l’idole de millions d’africains. Il n’y a qu’à voir comment il est reçu ovationné et respecté partout où il se rend, provoquant un sursaut d’orgueil en Afrique toute entière. Car bousculant de fait la conscience des décideurs économiques et politiques africains, les persuadant même de changer pour se hisser au rang des défis qui attendent le continent. N’est-ce d’ailleurs ce que les journalistes africains en ont déduit dans leurs nombreux reportages et écrits pléthoriques, par objectif placé et visé depuis les discours au Forum économique d’Abidjan 2014 et celui lu à l’ONU en séance plénière de la même année. C’est vrai que ça a procuré fierté marocaine immense et, parallèlement gloire africaine valant grande promesse de renouement avec le souffle d’indélicatesse à l’égard de tout esprit sangsue à la façon des ex colonisateurs. La vérité est que l’Afrique ne peut compter désormais que sur elle-même, en s’éloignant du blocage des mutations tant espérées par ses peuples diversifiés. Tellement, la nouvelle génération des décideurs s’étant sortis de leurs statuts d’assistés voire de mineurs, elle n’a plus besoin que d’accélérateurs à la façon marocaine de mise en place de partenariats gagnants-gagnants par des projets concrètement mobilisateurs et prometteurs de croissance dans la dignité.   

       Evidemment, de toutes les visites royales en Afrique, celle entamée le 20 Mai 2015 au Sénégal Guinée Bissau Cote d’Ivoire et Gabon accentue la vitesse de matérialisation stratégique de la vision de l’avenir de la coopération Sud-Sud. Ainsi, dans la lignée à grands succès de toutes les visites, l’ambition s’articule autour de la bonne réputation du Souverain marocain menant à la concrétisation de projets structurants sur le terrain. Parce que, mobilisant les potentialités différentiées et claires au préalable reprenant le concept  de la ‘’réal-politic’’ de part et d’autre, pour leur financement fondé sur les partenariats équitables gagnants-gagnants. Effectivement, de fait, ce qui montre mieux le désir des africains à contracter ces partenariats avec le Maroc, c’est leur intéressement sans équivalent aux visites royales. Car voulant tous se lancer à travailler au standard de l’INDH marocaine rentable, et au modèle cultuel-sécuritaire enviable. Même si, cela fait grincer d’autres volontés de transmission d’autres types d’échanges côté concurrence de par le monde à l’exemple de la Chine la Turquie et l’Inde. Au demeurant voyant les banques et instances financières marocaines déjà hissées à la première position, se taillant avec audace la part qui leur revient dans ce défi de croissance externe.

       Maintenant il faut le dire et le répéter que l’Afrique s’étant remise de ses émotions post-guerre civile, a dû s’en rendre compte combien son chemin vers le développement est difficile sans l’accompagnement du Maroc. Elle ne se voit plus contrainte d’écouter les balivernes voire litanies de l’Algérie et ses manutentionnaires satellitaires, montrant le Maroc occupant autrui. Et d’ailleurs, c’est plus percutant côté marocain de participer à cette croissance en hausse africaine propice à attirer les investisseurs en co-localisation labellisée marocaine. Non seulement pour aider à assurer stabilité politique des pays africains, mais aussi pour désarticuler les transactions encore résiduelles politiciennes sournoises des adversaires pour ne pas dire ennemis du Maroc. Aussi, ce renouveau des liens des marocains avec les africains, est-il une invention du marketing diplomatique du Maroc ? Pas du tout, parce que, de plus en plus d’observateurs du champ politique africain estiment que ce rapprochement est réel, à même d’être devenu objet de leur attention et aussi des chancelleries dans le monde. D’ailleurs, n’est-ce là où les idées des cyniques et manipulateurs du substrat-conscience de l’Afrique, s’en trouveront retoquées par la grâce de ce souffle de coopération-cooptation d’égal à égal instauré par le Maroc ? C’est vrai, aujourd’hui la donne a changé, les implications du rapprochement entre les pays africains et le Maroc sont manifestes, notamment en alliances stratégiques cultuelles sécuritaires et politiques. S’ajoutant, sans orgueil exagéré ni prétention démesurée côté marocain, à leur importance relationnelle en commodités d’échanges-partenariats commerciaux culturels écologiques et économiques. 

       Ce faisant, la puissance du Maroc est d’abord la crédibilité de son Roi Mohamed VI, conjuguée de l’autorité religieuse et spirituelle en tant que commandeur des croyants. Puis l’expertise pléthorique reconnue à l’international en ayant dépassé les disettes d’autrefois pour étendre l’excellence de son expérience et savoir-faire, en tablant sur les partenariats gagnants-gagnants. Particulièrement dans les domaines de Santé Agroalimentaire Pêche Bois Électrification Barrages Eau potable Energie renouvelable Mines Banques Transport et logistique Artisanat Tourisme Formation professionnelle et la Sécurité. Au bout du compte, même avec cette reconnaissance, pourquoi n’aime-t-il pas outre mesure arborer cette puissance pour conforter un soi-disant côté jouissif ? Car, au contraire, il garde sang-froid, restant humble et plausible dans ses actions le menant à faire fructifier ses contacts diplomatiques plus innovants et plus efficients. N’est-ce pour cela, que les hommes d’affaires marocains sont toujours les bienvenus en Afrique et ailleurs, s’étant forgés cette image d’associés sérieux et pragmatiques ?   

jeudi 21 mai 2015

BONNE NOUVELLE, LA TOURNÉE ROYALE 2015 MONTRE LE MAROC TOUJOURS AUX AVANT-POSTES EN AFRIQUE !

N’EST-CE LA OU LA COOPÉRATION SOURCE DE NOUVELLE CROISSANCE, EST AU CŒUR DES DÉFIS STRATÉGIQUES MAROC-AFRIQUE ?

       L’heure de vérité en Afrique a sonné entre, rapprochement au Maroc allant de l’avant dans tous ses contacts et fidélité à l’Algérie grippée ne cherchant qu’à les distendre. A cet effet, la tournée royale en Mai 2015 au Sénégal Guinée-Bissau cote d’ivoire et Gabon, n’est pas seulement une utopie mobilisatrice du rêve marocain pour le co-développement de raison et coopération du cœur. Elle est aussi, l’expression vraie de la dimension raisonnable de la crédibilité de Sa Majesté au sein de la communauté internationale, car voulant augmenter les chances de la configuration d’une Afrique sereine paisible croyant aux potentialités de ses populations. Avec comme horizon, bâtir un courant de nouvelles idées de cooptation d’avenir dont l’Afrique a besoin passant désormais entre autre par le Maroc évidemment. Dès lors que dans ce contexte tôt ou tard, l’esprit de gouvernance à la Boutaflika couplé de terreur de ses Généraux nababs, tirera sa révérence pour enfin l’Afrique en verrait son avenir ne plus être truqué ni truffé de mensonges algériens.

       De fait, si le Roi du Maroc montre une confiance aussi déterminée en ses capacités, c'est parce qu'il a de la visibilité dans ses contacts et dans sa mobilité. Ainsi, la montée en force de la volonté royale de se rendre souvent en Afrique a ses indications les plus palpables chez les populations africaines. Par conséquent, c’est dans ce sens que le souverain marocain se concentre sur les pays vraiment amis dans lesquels son aura est plus marquée et de longue date sans soumission conditionnée où inconditionnée à quiconque. Et ce, en restant fidèle à sa vision à laquelle il a été toujours sensible, pour façonner plus de partenariats stratégiques se résumant dans l’efficacité d’action ne manquant d'ambition. Dont tout le monde en parle de la célérité d’exécution dans la continuité contre vents et marées, particulièrement de la part des minotiers de la com et de l'emphase même en interne des institutions. D’autant plus, les marocains, qu’on ne le veuille où pas, étaient de tout temps plus proche de l’Afrique, au-delà de la notion de pré-carré comme aire de leur influence cultuelle civilisationnelle. C'est vrai qu'aujourd'hui le Roi du Maroc en est à une énième tournée rassurant sur le destin commun en consacrant les mêmes efforts dans les échanges constituant le socle de l'entente Maroc-Afrique. En plus faisant le pari de la démocratie avec passion éclairée, sans oublier que ce sont les utopies qui font avancer les peuples. Autrement dit c’est chercher, comment le Maroc continuera à animer le champ diplomatique africain, même sachant que l’Algérie et ses satellites pro-polisariens ne seraient jamais d’accord de décrocher? N’est-ce pas la solution c'est ne leur donner aucun crédit en sortant de leur jeu de ruse à la linéarité controversée, particulièrement en s’éloignant de leurs palabres n’aboutissant qu’à des sommets de l’UA aux bilans mitigés accompagnés parfois de dérapages déconcertants ? En ce sens, surtout, c'est aussi en continuant de proposer sa vision harmonieuse tangible intelligente et crédible caractérisant son substrat-pragmatisme, pour la lutte contre leur conjecture dans la conjoncture africaine actuelle surchargée de menaces terroristes.  

       Néanmoins, en faisant la part des choses n’est-il vrai, que depuis son intronisation en 1999 le Souverain marocain, s’est ouvert sur l’Afrique par les liens culturels-cultuels et civilisationnels, sur le Maghreb naturellement par la géographie et l’histoire commune et sur les pays arabes notamment le CCG par le sang et le culturel commun via la langue la religion voire récemment par le renforcement du partenariat sécuritaire privilégié ? D'ailleurs c'est simple, il suffit de passer en revue par exemple les réalisations marocaines en Afrique de ces dernières années, pour comprendre que le Maroc a multiplié les ouvertures avec ancrage de proximité de développement durable. Dont aujourd’hui, les populations de tous ces espaces constatent avec plaisir que les tournées royales cadencées, contiennent toujours ce devoir d’engagement sans restriction ni résignation. N'est-ce pas le Maroc ne se doutant de ses potentialités, est conscient de ce qu’il a à faire pour imposer sa hauteur de vue, face aux conjonctions d’événements politiques en Afrique au Maghreb et au Moyen-Orient ? En plus, aujourd’hui c’est encore plus clair pour lui, du fait que ses soutiens traditionnels voudraient l’accompagner dans son retour en force au sein de l’UA (Union Africaine). Dès lors, qu’il a montré son bon vouloir de les faire bénéficier de ses mesures diplomatiques concordantes pour le développement africain par les partenariats gagnants-gagnants sectoriels multidirectionnels.

       Evidemment, il y a une multitude de manières d’analyser l’approche royale sur cette situation africaine par les temps qui courent. D’abord avant tout, sur la sécurité cultuelle des pays amis en les approvisionnant de l’expertise marocaine, par la formation des Imams et prédicatrices selon le rite sunnite d’obédience malékite. Ensuite, sur la coopération commerciale économique et sociale en les faisant profiter des atouts marocains, notamment en matière de structuration de la pensée de la créativité et investissement dans l’esprit de l’INDH et même au-delà. S'ajoutant au volet politique, en particulier sur le respect des constitutions institutions et droits de l’homme, sans aucun référentiel d’ingérence où arrières pensées. En effet, n’est-il vrai qu’en ces temps de montée de xénophobie et inconscience voire immaturité politique de par le monde, le Maroc a fait preuve de maîtrise par ses efforts colossaux dans tous les domaines pour l’amélioration du vécu de son peuple et de ses hôtes issus de l’immigration ? N’est-ce d’ailleurs ce que constatent les décideurs politiques et économiques africains, à propos du désir marocain d’élargir la portée de ses efforts à toute l’Afrique ? Qu’en effet, pour la plupart, ne comprenant toujours pas les joutes et vociférations algériennes usant des mêmes refrains politiciens portant la haine vis-à-vis du Maroc, pour soi-disant justifier on ne sait quels argumentaires d’un temps révolu.


       Eh oui, ce que ne voudraient les marocains, c’est passés les moments forts de la tournée royale, la diplomatie se remettrait en sédation post-ruminement des succès des signatures des protocoles de coopération. En ce sens ne doit-elle impérativement continuer sur sa lancée tracée sans relâchement ni compromission, pour le suivi et l’exécution des programmes établis d’un commun accord avec les pays hôtes? Parce que très précisément, il s'agit d'une politique de soutien direct favorable à la croissance génératrice de richesses locales préservant en plus les équilibres sociaux et territoriaux. Evidemment, sans oublier de se mettre au diapason du nouveau cycle diplomatique à l’ONU UE USA UA France Royaume Uni Espagne Chine Russie Arabie Saoudite Maghreb et Amérique Latine, bien sûr en sortant de quelques clonages donnant l’impression que ce sont toujours les mêmes que l’on prend soin de reformater. Ce faisant la responsabilité du gouvernement est de s'adapter au rythme royal à travers cette nouvelle vision des relations économiques de ne pas rester sur la défensive. Car le temps diplomatique change vite, n’étant plus long comme d’antan où on parlait de la production de la vérité intemporelle. Tellement, bientôt il sera équivalent au temps politique électoral réel et même pourrait être serré par les échéances programmatiques des organisations internationales. Bon suiveur bonne lecture ! 

mardi 19 mai 2015

DÉSORMAIS LE MAROC VOIT PLUS GRAND EN MATIÈRE SÉCURITAIRE EN INTERNE COMME EN EXTERNE !

N’EN PENSEZ PAS QUE LA DÉLATION DU CORPORATISME EXISTANT DANS LES STRATES DES SERVICES SÉCURITAIRES, EST CAPABLE DE COMMANDER A ELLE SEULE LA REVIGORATION DE LA DROITURE ET LA PROBITÉ.

       Aujourd’hui plus qu’hier, la mise à niveau du corps de police est manifestement l’objectif à atteindre par la nomination de Hammouchi à la tête de la DGSN en plus de la DST. Aussi, tout au long des derniers jours le réseau du Net volet marocain n’a pas désempli, atteignant des pics sur les futurs chamboulements pointilleux en ce qui concerne la formation politique théorique et pratique de la police nationale. En tout cas cela montre l’intérêt grandissant des marocains à cet événement valant le détour sur les probables validations de vielles promesses, ne pouvant que révéler l’autre visage éclatant de la police. Parce que les citoyens se plaignant, y voient déjà le début de la chasse de l’esprit de cartel en politique que certains essayent d’imposer à la marche du pays.

       A cet égard, n’en déplaise au sortant dès lors que tout le monde est d’accord qu’il y aura sûrement des initiatives administratives fraîches de mise en pratique d’exigences morales et comportementales des politiques. Non pas par la volonté de les surveiller où les épier et, d’en redresser les pratiques ayant conduit au refus d’adhésion des marocains aux partis politiques. Mais, parce que ça permettra aux policiers eux-mêmes tous les grades confondus, d’entrer dans le nouveau concept de la nouvelle police usant de diverses techniques d’anticipation sur les actes répréhensibles quels qu’ils soient. Et ce, loin des fausses illuminations d’il y a peu de temps ayant gangrené quelques wilayas de sûreté sur le territoire du Royaume, car s’étant fortement émoussées de l’application de la loi en la façon deux poids deux mesures.

       Cependant, dans cette pré-phase d’observance en l’occurrence pour redéfinir l’approche marocaine de cette réorganisation qui s’annonce, c’est très simple, tout y a été pesé et soupesé en mieux à l’occasion de la douzième année commémorative des attentats terroristes du 16 Mai 2003 à Casablanca. D’autant plus n’est-ce aussi une occasion de sensibilisation à l’engagement sociétal pour la marche sereine et tranquille de ce département très sensible, même sachant qu’il n’a plus de secret pour le public ? Et que, c’en est fini des jonglages par des mots creux sur les événements chauds de la corruption, la délation et la stigmatisation des journalistes voire même des services entre eux. N’est-ce cela qui a pendant longtemps fait saper les rêves des marocains, par suite des colmatages administratifs allant parfois jusqu’à l’étouffement des affaires ?

       Tellement, pour les suiveurs de la chose publique, les ténors de partis chef du gouvernement compris ne peuvent plus continuer de fantasmer sur on ne sait quel pacte définissant leurs relations avec certains façonneurs des pensées de l’Etat. Parce qu’évidemment, en la circonstance politique actuelle, cette soi-disant concession de l’Etat sans doute répondant à leur imaginaire, est devenue de taille comme le démontrent leurs élucubrations et insinuations d’ici et là. Effectivement, les choses dites de la sorte, ça ne pourrait que renforcer le PJD de continuer à faire table rase sur les coalisés, l’opposition, les syndicats, la société civile et les Oulémas non affiliés se trouvant arc-boutés par ses dogmes. Même, n’ayant eu que 18% des suffrages comptabilisés par rapport à la votation exprimée le 25 Novembre 2011, voire seulement 12% de l’ensemble des inscrits sur les listes électorales de l’époque. D’autant plus, qu’on ne le veuille où pas, à les entendre on croirait qu’il y eut une attirance vers un façonnage politiquement guidé qu’en effet aurait placé le PJD en sur-éminence par rapport à tous les partis politiques. Et donc, semble-t-il aurait fait de sorte que l’attention soit portée sur le chef pour raison de cicatrices makhzénophiles basro-dépendantes d’un temps pas si lointain. Dans le but de déplacer la fixation sur l’Etat au moment du souffle printanier amazigho-arabe, en le rendant pour le commun une sorte d’entité abstraite par delà sa vraie maîtrise des événements. Sauf que, cette historiette-consécration du PJD se caractérisant de fait par un non sacre électoral, n’était-elle inventée seulement pour la réhabilitation des islamistes ? Au point que la tendance pjdiste-hard actuelle fait encore des siens, usant d’emphase-religiosité tendant à devenir une référence politique dominante, mais non rassurante sur l’avenir du Maroc.

       Ainsi aujourd’hui n’éclate-t-il aux yeux de tous les observateurs politiques, le véritable sens du choix de Hammouchi pour inverser cette idée reçue, sur ce soi-disant pacte-express sorti pour restreindre le rayon d’action du M20F ? Dès lors que le hic, c’est qu’avec le temps ce transfèrement s’il avait lieu, il n’a offert aucune illustration en bonne gouvernance, si ce n’est seulement la recherche d’un statut de sacralité par ce chef pjdiste. D’abord dans le décor rituel à connotation de recherche d’images pieuses, sur l’appartenance religieuse alors que l’Islam est constitutionnellement la religion d’Etat. Ensuite dans le casting des collaborateurs même ceux incompétents, les faisant passer pour Oulad Achaab intègres mais malheureusement n’ayant joué qu’aux Zoros-Zozos sociaux des temps modernes. Et ce n’est pas la Bessonation du champ politique à la Sarkosy s’ajoutant à l’Ouafation exécutée en deuxième mouture, qui pourrait absoudre les appréhensions d’affermissement de ce genre d’idées. Encore un recel des consciences qu’on cherche à adopter et qui remonte à la nuit des temps, même si les islamistes marocains ne sont pas des plus créatifs dans ce domaine. Parce qu’on en a vu de toutes sortes par le passé sous la direction de Basri, visant par ailleurs de former des politiques sous la férule de l’opportunisme aux ordres des agents d’autorité.


       C’est vrai aujourd’hui, pour les observateurs de l’évolution sécuritaire marocaine dans l’attente de la mise en place du Conseil Suprême de Sécurité (article 54 de la constitution), cette nomination n’est plus à justifier. Au point qu’on peut affirmer sans se tromper que le Maroc sécuritaire se normalise par sa portée de compétence mondialisée à grande vitesse. Aussi, de fait, ne peut-on dire qu’il cultive désormais ses nouvelles marques d’approche-anticipation anti terrorisme et cybercriminalité, anti recel et trafic organisé comme l'évasion de devises et autres comptes étrangers non déclarés non fiscalisés, anti délinquance tel Tcharmil et anti cartel de l’immigration clandestine la drogue les armes les faux médicaments la pédophilie et autres, lui permettant de s’affirmer partout avec responsabilité et engagement pensé dans les moindres détails ? D’ailleurs, à titre d’exemples, les services sécuritaires de la France l’Espagne les pays CCG et le FBI, n’en savent-ils que pour lutter mieux contre toute cette dangerosité des temps actuels, ils sont obligés de se mettre à l’habillage sécuritaire marocain ? N’EST-CE LA UN RECIT A BIEN LIRE ET COMPRENDRE ? 

vendredi 15 mai 2015

POURQUOI LA VIE POLITIQUE PUBLIQUE DE CERTAINS PJDISTES MAROCAINS EST PLUS IMPRÉGNÉE DE RELIGIOSITÉ VISIBLEMENT DISCUTABLE ?

AU MAROC DANS L’ETAT ACTUEL DES CHOSES, NUL PARTI POLITIQUE NE PEUT ÉGALER LA DÉMARCHE ROYALE VERS LA MODERNITÉ DU FAIT DU SOUTIEN TOTAL DU PEUPLE !

       Maintenant au Maroc, qui veut provoquer la rupture de la concorde entre marocains, en faisant fi de l’esprit de la constitution du 01 juillet 2011 ? Autrement, qui veut tuer l’élan marocain par des dérapages fâcheux entravant les avancées significatives enregistrées dans le volet politico-sociétal ? Un questionnement qu’on est en droit de se poser, et qui a à voir qu’on ne le veuille ou pas avec la résistance des marocains(es) à l’assimilation des règles de soumission. Mais est-ce si simple ? Dès lors que pour le chef du gouvernement marocain Ssi Abdelilah Benkirane la distinction entre politique pragmatique et celle de réserve notamment sur les leviers de religiosité, n’a pas de sens ? Ne tenant compte ni de l’échelle d’appréciation pouvant varier en fonction des situations, ni des rapports de forces sur le terrain. Pourtant, il sait que seul le commandeur des croyants au Maroc en l’occurrence Sa Majesté le Roi, a cette autorité religieuse de par le biais de la transmission séculaire de la Beiaa, en plus de la constance renforcée de sa concrétisation constitutionnelle. Qu’en effet, conséquemment sans contrainte ni décalque sur quoi que ce soit, 98% des marocains y ont adhéré par référendum du 01 Juillet 2011.  

       On constate donc que, malgré le rejet des marocains des extrémismes religieux ou autres, le choix de certains pjdistes dont Benkirane à continuer de se cantonner dans le terrain religieux au nom de leur passé non répudié, n’est pas anodin. Au point qu’à Aljazira chez le frérot Mansour, il se targua d’avoir sauvé l’Etat-Maroc d’un anéantissement annoncé, seulement par cet héritage d’une relation particulière avec les marocains. Excuser du peu, tellement, inconsciemment aussi, au conseil du gouvernement du jeudi 15 Mai 2015, il a fait émerger l’idée que sa séparation douloureuse de ses ministres pjdistes est en soit un acte d’apaisement voulu par Dieu. Se rattrapant ensuite dans sa confusion autoritairement préméditée, en enchaînant que leur destin singulier marqué d’un incident de parcours est devenu insoutenable pour la sérénité dans l’action du gouvernement. C’est dire qu’avec les siens, leur rédemption est bien dans leur esprit confrérique ne tenant compte d’aucune responsabilité en gouvernance, si ce n’est de renverser la tendance vers la modernité et le progrès dont aspirent les marocains.

       Vraiment que veut-il insinuer, concrètement par cette incarnation usant de théocratie-confusion en jouant à la dualité du prétendu religieux et du temporel politique. Même si, d’après lui, c’est un soulagement pour ses ministres de par les attaques de la presse tous bords confondus. Particulièrement celle on-line sur le Net, en plus de ce qu’il appelle avec désinvolture autres choses qu’il n’a osé qualifier ‘’turpitudes’’ contre l’équipe gouvernementale toute entière. Mais pourquoi reste-t-il dans sa raideur, d’autant plus, partout dans le monde les remaniements et/où recadrages d’un gouvernement font partie de la procession des hommes et femmes qui laissent ou ne laissent pas de traces ? Peut-être parce qu’il sait dans ce cas précis, autant les circonstances n’étaient pas mystérieuses autant les démissions auparavant annoncées par ses soins dans une discrimination entre coalisés, portaient à équivoque même s’étant faites dans le cadre de l’article 47 de la constitution.

       C’est vrai, il y a peu de temps, le Maroc s’est réveillé sous le choc d’une  attitude privée dont l’évolution n’est pas sans parenté avec la destruction de l’envolée sociétale amorcée il y a presque douze ans. Provoquant un profond désarroi, faisant courir le risque du déséquilibre d’alliance gouvernementale par suite de ce que tout le monde appelle désormais l’affaire du couple ministériel pjdiste. De surcroît, ayant mis en exergue les signes de retour vers les circuits frérots-islamistes, qu’on pensait être fermés depuis l’adoption de la Moudaouana de la famille en 2003. Néanmoins, dans cette affaire si l’on s’en tient qu’aux seuls faits comportementaux compromettant le réveil marocain, ne peut-on la considérer sorte d’ombre des réalités profondes derrière l’écran du populisme à tout vent pjdiste ? Du coup ne s’agit-il d’un trait de culture fondamentaliste dans un but de détruire la Moudaouana et l’impact sur l’image du Royaume à l’international et dont souffrent nos diplomates ? Et, d’où heureusement la réaction immédiate de tout l’arc associatif marocain, a vu surgir de toutes ses profondeurs un élan d’in solidarité avec ce couple de la désolation politique.

       En fait, le hic est dans le mode de fonctionnement entre les institutions sur les libertés que s’auto-octroient les décideurs, surtout les ministres dans l’évacuation de leur schizophrénie par des attitudes non bien calculées politiquement. Au sens où, il ne faudrait omettre d’invoquer les méandres relationnels de tout le panel islamiste light et/où hard, par rapport au déficit en communication de l’Etat-Maroc vis-à-vis du fonctionnement de l’Exécutif actuel sur bien de sujets. D’ailleurs au-delà de la raison politique de certains soi-disant faiseurs d’opinion cherchant d’assouplir l’interprétation, peut-on sérieusement envisager de voir mêler Dieu à l’action politique à un point de non retour du déroulé événementiel gouvernemental ? Mais n’en croyez pas qu’il y a désir d’effacement de la religion des fondements de l’Etat, dont personne ne peut nier que la poussée fondamentaliste s’exprime de plus en plus dans les rangs de tous les islamistes à travers quelques faits marquants. Parce qu’on prêtant attention aux signaux lancés par Benkirane de vouloir s’alléger par l’aide de Dieu des comportements navrants de ses ministres et aussi au sein de sa branche de prédiction liée à l’Exécutif, la rumeur continue de plus belle sur les appréhensions de certains zélés voulant détruire toute mise en conformité constitutionnelle de ’’Almouhassaba Assiyassiya’’.


       En dépit de cette ambivalence des islamistes pjdistes compris, lourde d’incompréhension, il faut savoir que le Maroc n’acceptera jamais ce que l’on pourrait appeler les seconds témoignages inquiétants, ne lançant que nuances conflictuelles à la façon de d‘’Al Khawarijs’’ usant du temporel politique diffus et des essais de l’esprit théocratique traditionnel. C’est en ce sens qu’il est très important pour les Oulémas marocains reconnus, de se mobiliser contre les Fatwas d’obnubilassions par les daechiens se prénommant Jounoud Alkhilafa d’ici et d’ailleurs. Finalement, que les marocains soient tranquilles, la vigilance des services de surveillance notamment DST sous Hammouchi Abdellatif par ailleurs s’étant vu aujourd'hui même octroyer en plus la DGSN, ne laissera pas les petites gens se faire berner dans cette islamité autoritaire pour le moins inspirée des frères musulmans. Et qu’il n’y a pas de risque de faire du Maroc le seul Etat confrérique stable dans le monde musulman et/où, il y’aurait des tentatives de gouvernances parallèles en sourdine ? Aussi, ne peut-on affirmer que la marche du Maroc doté d’une faculté d’intervention spécifique non importée, vers la modernité dans son authenticité vraie est inéluctable ? A BON SUIVEUR BONNE LECTURE ! 

mardi 12 mai 2015

COMMENT LA RÉSOLUTION 2218 DU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L’ONU, A CONSACRÉ LA TOLÉRANCE DU ROYAUME DU MAROC ?

LE ROYAUME DU MAROC SUR LE CHEMIN DE JALONNEMENT DE SA TOLÉRANCE DANS LA RESPONSABILITÉ  !

       Le Maroc n’est-il devenu modèle de tolérance responsable, par opposition à l’Algérie confinée dans son imprévoyance soupçonnable ? En ce sens, la réputation de tolérance du Maroc ne s’ancre-t-elle de plus en plus dans la mémoire plurielle onusienne ? Pas seulement en matière sociétale-religieuse, mais aussi dans le jalonnement des chemins relationnels de bon voisinage sahélo-afro-maghrébin et euro-méditerranéen. Qu’effectivement elle n’est nullement une faiblesse coupable comme le prétend l’Algérie traumatisée, ne sachant que cette réputation s’accompagne du désir marocain de développement en commun avec les pays qui le souhaitent à tous les niveaux. En l’occurrence, sous-forme d’action échangeuse d’idées innovantes presque dans tous les registres des bonnes gouvernances loin du copier-coller. Tellement, assurément, nul pays au sein de l’ONU ne songe à en douter de la détermination de Sa Majesté le Roi Mohamed VI à parfaire davantage ces échanges dans l’esprit de l’Etat de  droit moderne. Et c’est là où, les indices de la profonde mutation diplomatique marocaine se sont multipliés ces dernières années, particulièrement en s’engageant dans une épreuve de force sans précédent avec le pouvoir algérien en le remettant à sa vraie place.

       A cet égard, n’est-ce pas toutes les visites royales officielles en Afrique Tunisie Moyen-Orient USA et en France, s’y en sont inspirées de cette tolérance ? En consacrant exclusivement les partenariats gagnants-gagnants répondant à l’exigence du temps socio-économico-politique mondialisé. Même s’ajoutant parfois à des taches pas toujours aisées pour la coexistence pacifique dans certaines contrées, de par le Niet de courants politiques réapparaissant sans bannissement d’intolérance et n’introduisant que le fanatisme récurrent. C’est dire vraiment dans le cas du Sahara marocain, qu’il y a encore une infime minorité de pays restés fidèles à leur prédéterminisme d’une époque révolue. Mettant plus facilement l’accent sur soi-disant le déséquilibre en neutralité onusienne, en  refusant de facto l’extraordinaire charge diplomatique marocaine sereine qui eut pour point culminant la résolution 2218. Allant même, dans leurs tensions jusqu’à des essais de brouillage par allégeance à l’Algérian-connexion portant haine et rancune. Et, de surcroît n’acceptant la tolérance marocaine dans la responsabilité vraie de lutte antiterroriste, comme valeur lumière sûre par les temps qui courent. C’est dans ce contexte, que figurent désormais les dénonciations de beaucoup de pays à l’encontre du pouvoir algérien qui se base sur ce qu’il appelle son non conformisme. Alors qu’il s’agit de détournement des consciences de sa part, par son essai d’abolition des contraintes onusiennes d’aspiration à la paix civile et militaire au Maghreb.

       Cependant, n’est-ce ce que voyait le Conseil de sécurité dans l’entremise algérienne d’il n’y a pas longtemps, puisqu’il n’a fait que revoir ses copies et reprendre de par sa résolution 2218 du 28 Avril 2015 pour l’essentiel les idées marocaines? Certes, de fait il a admis l’existence d’actes politiques marocains rigoureux, au bénéfice de toutes les tribus sahraouies dans le cadre de la régionalisation avancée. Par conséquent cette haute instance onusienne, n’en a-t-elle pas fait implicitement du Royaume du Maroc, le seul protecteur souverain du développement écolo-social-culturel-économique ? Voire politico-cultuel-sécuritaire, s’accompagnant du respect des droits de l’homme dans son Sahara en se conformant rien qu’aux lois en vigueur sur tout le territoire national ? Parce qu’autrement, que dire alors des publications dans des magazines et supports médiatiques sérieux à travers le monde, honnissant l’intolérance infâme de certains décideurs algériens. En plus, ayant constaté avec des passages soulignés et annotés qu’ils partagent la rationalité de l’approche royale civilisée et nationalement matérialisée en concomitance de la tolérance assumée dans l’Islam sunnite d’obédience au rite malékite ? Ainsi, de l’avis de tous les observateurs, le Maroc est vraiment très loin des cycles de l’intolérance terreur persécution et du vandalisme comme sous des cieux pas lointains. Ce qui lui confère procuration de pays garantissant dans la sérénité les libertés individuelles et collectives, à même d’être devenu contagieux à certains égards par sa constitution du 01 Juillet 2011.


       Voilà évidemment aujourd’hui dans ses tolérances multitâches, le chemin diplomatique marocain est plein d’enthousiasme, contrairement à celui algérien désormais mal aimé de partout au vu qu’il est vidé de toute disposition sérieuse l’affranchissant de sa schizophrénie-supranationale, que ça soit à l’échelle locale régionale où même à l’international. D’ailleurs en forçant un peu la lecture subliminale de la résolution onusienne, ne peut-on dire que l’approche diplomatique du Souverain marocain a été justifiée transporteuse de tolérance par le Conseil de Sécurité ? Par opposition à l’instrumentalisation anachronique de l’Etat algérien, ne distillant que machiavélisme hors esprit de recherche de concordance du temps onusien actuel. 

lundi 4 mai 2015

N’EST-IL ARRIVÉ LE TEMPS DE DÉPASSEMENT DES TONS POLITIQUES DÉSOLANTS, PRENANT PIED MÊME AU PARLEMENT ?

A QUOI RIME CETTE MAUVAISE RÉSONANCE D’INSULTES DANGEREUSES ENTRE CHEFS DE PARTIS MAROCAINS ?

       Il y a quinze ans les jeunes de 21 ans au Maroc découvrirent l’importance de la politique, où brillait le nom de Youssefi Abderrahman à la primature. Malgré que son œuvre en responsabilité politique à coté d’un jeune Roi, était moins souvent l’objet de publications. Malheureusement, ce n’est nullement le cas aujourd’hui où il y a exclusivement évocation des autosatisfactions à tire larigot de la part de quelques ténors de la majorité chef du gouvernement compris et l’opposition. Peut-être, par peur pour les uns qu’ils soient catalogués comme conglomérat de protestataires zélés, et d'hypocrites allant jusqu’à se transcender dans le populisme navrant en sillonnant les villes pour les autres. Alors que les souffrances demeurent criardes en arrière-pays très peu fréquenté des uns comme des autres.

       Au fond, au lieu de redonner confiance aux jeunes d'aujourd'hui de 18 ans par la raison de la constitution, tous ces acteurs politiques préfèrent constamment soulever des insinuations et vaquer au plaisir de la délation parfois injustifiée. Ne s’agit-il finalement d’un foisonnement d’immaturité politique initiée en sous-entendu de leur part, bravant de surcroit le consensus de moralité comportementale ? Parce que lorsqu’on tente d’expliquer ce mode de désamour entre les protagonistes cachant un nid de crabes, on en sort avec l’urticaire. D’ailleurs pour ceux de la majorité, ils croient mener la vie dure à l’opposition à la façon d’Al Mouaatazilats des temps modernes, en réunissant les témoignages axés vers les tapeurs des ''Bendirs'' afin de les partager sur les réseaux sociaux sans tenir compte des vraies souffrances de la population. Alors que pour les autres, n’acceptant ni l’orthodoxie des raisonnements de certains pjdistes ni le contrebalancement de quelques ppséistes bigarrés, ils s’attachent en priorité à la création de doute sur les aspects les plus variés de l’action politique de toute la majorité. C’est dire que le Maroc doit effacer cette image excessive, non seulement pour ne pas tomber dans le tourbillon de l’arbitraire quelle que puisse être sa finalité de religiosité ou pas. Mais aussi pour ne pas s’engluer dans l’intolérance par des langages blessants destructeurs de tout établissement de confiance dans le futur.

       Certes, cela ne justifie pas au demeurant le retour à l’inertie au sein de l’hémicycle, du fait que les contraintes politico-stratégiques du moment l’exigent. Néanmoins, pourquoi les observateurs en sont arrivés à souligner par ci par là, seulement les lacunes dans la nouvelle trajectoire politique marocaine ayant un lien avec la gouvernance de l’ensemble de l’Exécutif actuel ? Sans tenir compte de la renaissance palpable sur le terrain sous l’action royale directe soutenue et diversifiée, qui vaut au pays tant de considérations évoquant le survol pléthorique du nouveau Maroc. A ce titre, ne peut-on dire, les structures caverneuses de l’Exécutif gouvernemental mitées de ses diverticules d’incompétence administrative, sont les conséquences de cette mauvaise appréciation de scepticisme ? Vraiment, pourquoi l’Exécutif en chef sous la constitution du 01 Juillet 2011, ne favorise-t-il pas encore la chasse de ces comportements au lieu de continuer de donner l’image d’un sanctuaire sacré sans s’y conformer à ses obligations ? N’est-ce pas vrai que Sa Majesté le Roi Mohamed VI juste après son intronisation, fit l’un de ses premiers relevés de vaillance étatique en s’attachant à situer l’ensemble de son action dans la chronologie de la conscience évolutive de son peuple ? Sans l’usage d’allusion ni distorsion de parole, contrairement à certains de par leurs styles non envieux, restant piteusement en contradiction avec la probité. Car ils sont classés voire classables dans l’échelle de l’irresponsabilité de conversion emphatique non ingénieuse comme mode de leur vie politique. Par conséquent, n’est-il loin le temps où le gouvernement traversait hautainement les couloirs des institutions, parce que maintenant il ne fait que jouer à l’équilibriste face aux nombreuses affaires éclatant comme des popes cornes au vu de leurs fracas ?

        C’est vrai d’aucuns ne peuvent nier que « blamhal taytkal boudenjal », sauf une fois cuit s’il n’est pas mangé à temps, il devient ranci et donc peut provoquer suffocation et irritabilité. D’autant plus, qu’on ne nous réitère plus le coup de singularité marocaine même si c’est vrai, parce qu’on ne le veuille où pas il y a une volonté-mission en sous-entendu de déferler sur les recoins de l’Etat. Dès lors que cette transmission déjà essayée sous d’autres cieux, elle s'attelle en ce temps présent à renflouer les nouvelles idées de religiosité de la mort-sacrifice au nom de Dieu et croyances en le martyr pour la préparation d’une deuxième vague beaucoup plus mordante. A cet égard, ne peut-on s’exclamer, Etat-Maroc réveille-toi et sort de tes analyses de reconstitution de la domestication d’autrefois du champ politique ! Ne remarque-tu pas, par ta vaillance légendaire qu’il y a ici et là l’invention d’un langage qui se veut pour le commun seulement d’échange de diatribes ? Alors qu’il est en fait à visées de pénétration de ré islamité à l’ancienne par les uns, ne se bornant qu’à ressusciter les courants dormants, même ceux d’autrefois par hasard revenus dernièrement. Evidemment pour les autres, il se heurte au différend de taille relevant du fait accompli en matière des mauvaises gouvernances d’antan, entre les politiques de la nouvelle vague légitimiste et ceux consumés rescapés voire rechapés, dont l’histoire du Maroc contemporain en garde des cicatrices gestionnaires.

       Avec la montée de toutes ces idées s’emparant progressivement de toutes les structures étatiques, le projet du progrès ’'Al Hadatha'' sciemment intégré dans les articles de la constitution sera dépassé. Parce que n’inspirant que peu de gens dans la majorité parlementaire, au point que le MP et le RNI commencent déjà à faire débuter en leur sein, une précoce précaution de ne pas se laisser murer en tant que coalisés n’ayant que peu d’influence en la matière. Cependant, bizarrement, pourquoi le PPS (Parti du Progrès et du Socialisme) se laisse-t-il guider vers ce dessein, ne disposant plus dans ses rangs les plus avancés de relais intermédiaires crédibles pour faire les objecteurs de conscience ? Après tout, ne se montre-t-il lui aussi créateur de turbidité relationnelle avec l’opposition institutionnelle, en soutenant même froidement le dernier clash benkiranéen au parlement ?

       En ce sens, qui mieux que le chef du gouvernement pour piloter l’opération de réserve avec hauteur de vue dans sa gouvernance ? Au lieu d’aller très loin publiquement dans une colère injustifiée, jusqu’à traiter ses opposants d’effrontés et insolents-faussaires usant de gros mots, à même d’avoir fait entrer le vocable ‘’Assafaha’’ au parlement marocain. Mais qui sait, en s’engageant dans cette dynamique échangeuse d’opprobres, ne se prépare-t-il à se replier dans l’opacité ? Qu’en effet certains observateurs qualifient ce détail, comme peut-être son ''last'' baroud d’honneur en tant que chef du gouvernement. Sans doute, ce sera l’essence réelle de la raison dans le futur proche ! Parce que l’avenir marocain n’est plus dans l’immobilisme politique, il est dans le mouvement et la mobilisation tout azimut avec récépissé attestant l’exigence royale toujours en accord avec l’aspiration du peuple. A bon entendeur salut !