mercredi 30 novembre 2016

AVEC LA VISITE DU ROI DU MAROC AU NIGERIA, FINI LA THÉORIE DE LA MOSAÏQUE CARTE POSTALE A L’ALGÉRIENNE DE L'UA (UNION AFRICAINE) !

L'EXTINCTION DE LA PLAQUE CHAUFFANTE D'ABUJA PAR LA VISITE DU ROI DU MAROC, N'ANNONCE-T-ELLE LA FIN DE LA THÉORISATION DE LA MOSAÏQUE POLITIQUE SYMBOLISANT L'ISOLEMENT DES PEUPLES DANS LA MÉSENTENTE SANS LENDEMAIN DE PROSPÉRITÉ ?

       L'arrivée du Roi Mohamed VI au Nigéria chez le président Muhammadu Boukhari, n'est-ce une autre proportion de déballage non velouté des non-dits à propos du comportement de Madame Dlamini Ncosazana à la commission de l'UA sous dominance algérienne ? Avec en plus, une touche haute performance de la DGED ce fleuron au don fatal pour l'exploration d'une nouvelle coopération bilatérale tous azimuts, dont la caractéristique serait la franchise pour la réussite et non le secret des cachotteries et des émotions. Ainsi, n'en peut-on déjà déclarer que la route du Roi du Maroc en Afrique a le mérite d’être calme sereine et envoûtante en matière de ''marocanisme'' se présentant par ailleurs avec l’établissement de beaucoup de liaisons géostratégiques au cas par cas ? S'ajoutant aussi à la passion de travail de finition en géopolitique de surcroît dissipant les jacqueries de l'état d'opinion de quelques Chefs d'Etats africains, qu'effectivement aujourd'hui commencent par réalisme même tardif de changer de fusil d'épaule. Ce qui traduit la confusion, plutôt l'hystérie du pouvoir algérien confronté à cette ligne tracée par le Roi à travers le continent africain, comportant les initiatives inédites de partenariats gagnants-gagnants bénéfiques pour le bien-être des peuples. Car, c'est évident, il se sent abandonné dans ses mauvais choix géopolitiques depuis la démarche du temps de la lecture du discours palinodie de l'enfumage de Boutaflika d'Abuja Novembre 2013. Ne pouvant sauver ni assurer maîtrise voire perspective pour son propre devenir même en mettant les moyens de transformation de ses essais irresponsables. Et ce, par une quête d'adrénaline pour éviter la navigation en double aveugle ayant fait de lui une sorte de vestige politique du temps présent, dont tout le monde le sait maintenant que sa légende usurpée du sur mesure de faire, est en panne.

       Ce n'est nullement anodin de dire, l'UA a besoin d’être à point dans tous les domaines pour faire face à la gourmandise algérienne usant de ses petits gloutons toxiques pour l'emmerder. Et c'est là où il faut voir qu'il y a un autre regard de la part du Maroc sur l'Afrique d'aider de rendre ses décideurs maîtres de leurs décisions, principalement le Nigéria dans sa recherche par ses influences un peu de ses partisans désormais comptant sur lui car le voyant s'approcher par réalisme au montage de l'oeuvre politique marocaine à pas soutenus et rassurés. D'abord en s'interdisant de n'accompagner les élucubrations de majoration des tensions dans les propos anti Maroc, comme des mille feuilles pétris à la façon Ramtane Laamamra qui ne rate aucune occasion pour distiller ses messages cryptés sur les conditions acceptables d'après-lui du retour du Maroc à l'UA. Puis en s'éloignant des édulcorations de sa détermination intense de véhiculer ses décisions souveraines indépendantes de qui que ce soit pour le Sommet de l'UA à Addis-Abeba en Janvier 2017 en faveur du Maroc parmi les siens. Parce que, au delà des souvenirs que laissera ce Sommet que ça plaise ou non, il ne faudrait plus aux officiels marocains de s'essayer à la grammaire de la langue de bois sur les impératifs de la présence de la RASD, pour ne pas la laisser prospérer par la prise en charge de son étroitesse à minutage surveillé. Alors qu'on a le choix de s'en sortir pour casser cette baraque de fabrique de mensonges des services des renseignements militaires algériens et leurs attachés baroudeurs qu'ils soient diplomates irrités où mercenaires supportés de Zouma Mogabee Shissano et d'autres.

       Il est vrai que le Maroc prend en considération la configuration politique de ce pays aux ressources minières de grande valeur technologique, producteur de cacao cultivant le palmier à l'huile l'hévéa en plus possédant d'importants champs gaziers et gisements de pétrole, malheureusement en présence d'une pauvreté endémique qu'en elle même ne serait pas un ferment de révolte, si elle n'était entourée de tant de luxe et de privilèges. Au point que pour le gouvernement fédéral central du Nigéria ce vaste pays arrosé du fleuve Niger, la priorité c'est d’accroître le plus vite possible les conditions inéluctables pour le co-développement Sud-Sud sachant pertinemment que le Maroc en est la locomotive sans conteste. Et dont il en est convaincu que ça l'aiderait cultuellement et économiquement dans sa lutte contre Boko Haram qui sévit dans toute la sous-région de l'Afrique de l'Ouest et Centrale, et ce, pour appuyer le processus d’intégration à la marocaine via l'IDH comme ce qui se fait avec Madagascar Sénégal Gabon Cote d'Ivoire Guinée Konakry Djibouti et Guinée Bissau. Evidemment, primo quand il n'y a ni larcin ni détournement des fonds d'aide de suivi et d'exécution de ces programmes, et secundo loin des querelles ethniques et tribales séculaires empêchant encore l'unité du pays, surtout depuis l'arrivée-retour de Boukhari à la tête de l'Etat qui ne cesse de se trouver face à une renaissance-incitation de l'esprit sécessionniste comme d'antan dans beaucoup de régions. D'ailleurs, pour rappel, une guerre civile ne l'a-t-il terriblement déchiré pendant l'existence de la république autoproclamée du Biafra de 1967-1970 au Sud-Est qui fut le creuset-réceptacle de l'humanisme contemporain d'où est sortie l’expression ''Frenchs Doctors'' concernant Bernard Kouchner ses confrères et leurs amis de par le monde ? N'est-ce pour cela, par exemple, le Nigéria semble prêt à accepter que les entreprises marocaines, dans le cadre de partenariats faisant preuve de grande imagination de cooptation et captation des opportunités ne soient assujetties à la participation nigérienne d'au moins 40% ? D'où l'on en voit un premier pas de création du capital-confiance nécessaire au travail en commun d'égal à égal Maroc-Nigéria, allant dans le sens de tarir la connivence de Boko Haram maître du kidnapping de masse avec le Polisario. Qu'en effet, maintenant ce dernier est avéré le support d'arrière plan des trafiquants multipliant les rapts dans la bande sahel-subsaharienne africaine et piratages dans les differentes baies du Golf de Guinée.

       Néanmoins, cette temporalité relevée par les deux pays Maroc-Nigéria d'aller de l'avant, ne mérite-t-elle d’être préservée des coups bas de l'Algérie au bord du précipice ? D'autant qu'elle fait craindre aux gens de ce pouvoir algérien ingrat et rancunier, de vivre leur drame de l'isolement voire le syndrome des leaders même sans vrais talons politiques qu'ils sont, car ils ne cessent inconsciemment de répondre au postulat ''chasser les receleurs des mensonges contrevérités et opprobres de votre entourage, ils vous reviennent racketteurs de tous vos soutiens''. En cela, pourvu qu'on en arrive pas à ce choix terrible, celui de ''adviendra que pourra'' en laissant ce pouvoir seul sous les feux des terroristes et aussi les soulèvements populaires déjà en phase de surchauffe par suite à sa très mauvaise gouvernance et son soutien infondé au Polisario au détriment des algériens eux-mêmes. D'ailleurs, pourquoi en espèrent-il à front retourné refaire la bataille des sables 1963, sans que cette fois-ci il n'en reçoive la bénédiction de Massimo Feu Fidèle Castro, qui, lui, de son vivant eut compris sans le dire en ON que seule l'offre marocaine de l'autonomie 2007 dans la régionalisation est envisageable. Afin que Cuba ne puisse continuer à participer au drame des séparations forcées des familles marocaines séquestrées de leurs enfants dans les camps de Tindouf Rabouni et ailleurs. Bien sûr, beaucoup de personnalités connues par leur proximité à ce monument de la résistance à l’impérialisme américain, dont Régis Debray  le compagnon du Che, Jack Lang l'érudit pro marocain, Ignacio Cembrero le convulsé espagnol tantôt d'un coté tantôt de l'autre, Jean-Luc Melenchon le tangerois et d'autres le connaissant pourraient en témoigner maintenant qu'il est parti. Ah, si nos politiques savaient comment tremper dans cette façon d'équilibrer les dosages on s'en sortirait indemne du blocage pathétique gouvernemental actuel ! Notamment en donnant dans la volumétrie raisonnable et la compétence remarquable qui donneront envie de le supporter dans la traçabilité d'envergure du discours de Dakar, en perspective de l'accompagner tout au long de sa législature. A bon suiveur, bon décryptage !

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